DIPTEROCARPUS ALATUS ROXB. EX G. DON ou YANG NA
KERUING (*) - KRUEN - GOMMIER (**) - YANG NA ou:
DIPTEROCARPUS ALATUS ROXB. EX G. DON
(*) Le mot ''Keruing'' désigne tout à la fois l'arbre et le bois.
(**) Le nom de ''Gommier'' sert aussi à définir d'autres arbres producteurs de gomme. Alors pour éviter toute confusion il vaut mieux éviter d'appeler cet arbre par ce mot.
Le diptérocarpus Alatus Roxb. ex G Don selon son âge.
Photo 1 : Un tout jeune rejeton de 2 ou 3 ans vu au marché aux plantes de Khamtieng (ตลาดคำเที่ยง) à Chiang-Maï.
Photo 2 : Un centenaire tout près de l'hôtel Holiday Inn à Chiang-Maï.
Photo 3 : Un vieillard de plus de 200 ans au Wat Chédi Luang à Chiang-Maï.
Parmi tous les noms qui figurent dans le titre de la présente chronique il est préférable, pour ne pas commettre d'erreur, d'appeler cet arbre par son nom botanique ou scientifique, à savoir …
Le DIPTEROCARPUS ALATUS ROXB. EX G. DON
Un nom qui fut adopté après quelques autres propositions dont :
Diptérocarpus gonopterus Turca (1863)
Dipterocarpus Lemeslei Vesque (1874)
Dipterocarpus Unesbi Vesque
Nous verrons au cours de cette chronique les raisons pour lesquelles il vaut mieux appeler cet arbre par son nom botanique.
Bien évidemment les indigènes qui peuplent les régions où pousse cet arbre n'ont pas attendu l'arrivée des botanistes pour lui donner un nom. Alors on trouve pêle-mêle …. (*)
In, Eng, Kanyin (Birmanie) – Chhoeu, Teal, Khlong, Trach (Cambodge) – Gurjun, Gurjin (Inde) – Keruing, Keroeing, Keruwing, Kruen (Indonésie) – Yang Na (ยางนา) (Laos & Thaïlande) – Apitong, Hagokhak, Panau (Philippines) – Hora (Sri Lanka) – Dau (Vietnam).
(*) Les pays en bleu sont endémiques du diptérocarpus Alatus Roxb ; tandis que ceux qui sont en rouge produisaient à l'origine des variétés de Diptérocarpus autres que l'Alatus.
Le Diptérocarpus Alatus Roxb. ex G.Don est originaire des pays du sud-est asiatique et plus précisément endémique de l'Indochine y compris le Bangladesh et les Philippines, voire le sud de la Chine, vraisemblablement le Sipsongpanna.
C'est pourquoi Chiang-Mai et ses environs en possèdent de très beaux spécimens.
Il est possible d'en voir quelques uns au Wat Chédi Luang.
Hélas le plus beau n'a pas résisté aux vents de la nuit du 2 mai 2005. Ce géant de 45 mètres s'est abattu en provoquant quelques ennuis, dont une gigantesque coupure de courant.
Cependant il en reste plusieurs dont l'un, qui était voisin du précédent, s'élève tout à côté du sanctuaire où demeure ''Indrakin'', le pilier de la ville.
Ces arbres ont été plantés sur les ordres du vice-roi Phra Chao Kawila (พระเจ้ากาวิละ) en 1796. (*) Ils ont donc en 2011 quelques … 215 ans.
(*) La ville de Chiang-Maï a été libérée de l'occupation birmane en 1774. Meurtrie elle fut ensuite pratiquement abandonnée une vingtaine d'années de 1776 à 1796.
C'est en 1796 que Phya Kawila, (1774-1782-1815) alors nommé en 1782 par Bangkok successeur de feu Phraya Jaban (พระยาจ่าบ้าน) ( ?-1782), décide après 14 ans de règne de redonner à la ville son lustre d'antan.
L'homme ne fera pas dans la dentelle, mais Chiang-Maï relèvera la tête. Elle sera ''repeuplée '' … de force au moyen d'une déportation massive, reconstruite par le biais de l'esclavage et des corvées obligatoires (tous deux abolis le 31 mars 1895), et … des Yang-Na seront plantés.
Mieux encore, vous pouvez en ''admirer'', et le terme n'est pas trop fort, entre Chiang-Mai et Lamphun. Car la route qui relie ces deux villes, la ''H 106'', en est bordée d'un bout à l'autre. Ce qui constitue 27 kilomètres de Yang-Na-s plantés de part et d'autre d'un ruban de bitume d'environ 5 mètres 50 à 6 mètres de large.
Ces mille ou deux mille (?) ''Yang Na-s'' (ยางนา) ont été plantés sous le règne du roi Chulalongkorn (1853-1868-1910) dit Rama V vers 1899.
C'était l'époque où le Siam se dotait d'un réseau routier jusqu'alors inexistant, dans le but de moderniser le pays, l'unifier et de pouvoir déplacer des troupes dans de meilleures conditions en cas de nécessité. (*)
Les arbres sont aujourd'hui tous numérotés. Le plus sain d'entre eux serait le 779ème ce qui signifie que quelques uns ont rendu ''l'âme'' au cours du siècle malgré toute l'attention que devait leur porter les riverains.
Une amende de 20 bahts (**) et un mois de prison étaient promis à tous ceux qui enfreignaient cette consigne, entre autres en ne surveillant pas leurs animaux susceptibles de porter atteinte à la vie des arbustes.
Le roi actuel, Rama IX, dont le 84e anniversaire (05-12-2011) coïncidait avec la journée de l'environnement a ordonné que les arbres ''défunts'' de cette voie soient tous remplacés.
(*) A l'époque la plupart des communications entre villes et villages se faisait par voies fluviales et quelques rares pistes.
(**) Aujourd'hui l'amende se monte à … 10.000 bahts (Un peu plus de 200 €). C'est avec des chiffres comme ceux là qu'on s'aperçoit que le coût de la vie … augmente.
Il n'y a pas si longtemps 10.000 bahts représentaient 2 mois de salaires d'un modeste employé !... ce qui mettrait l'amende en France non plus à 200 € mais à deux mois de Smic soit …2.700 € environ !... de quoi faire réfléchir non ?....
Photo 1 : Le sanctuaire à l'intérieur duquel est installé ''Indrakin'', le pilier de la ville. Celui-ci se situe dans la cour du Wat Chédi Luang avec à ses côtés un Yang-Na de 215 ans … en 2011.
Photo 2 : La route de Chiang-Maï-Lamphun avec ses Yang-Na-s.
Photo 3 : La route de Chiang-Maï-Lamphun vue par un artiste-peintre du pays Tanakorn Chaijinda (ธนกร ไชยจินดา).
Photo 4 : La route de Chiang-Maï-Lamphun vue … voilà bien longtemps … par un photographe des années 50 … vraisemblablement ?...
Cette route, qui est unique en Thaïlande et au monde, a donc encore un bel avenir !...
Sera-t-elle classée comme patrimoine de l'humanité ?... Qui sait ?...
En tout cas sans toutes les publicités qui la bordent, et les orchidées qu'on essaie de faire pousser sur les troncs des ''pauvres'' diptérocarpus Alatus Roxb elle serait encore plus belle. Mais ce n'est que mon avis !...
En vrac … orchidées … publicités et … numérotation !... sans oublier la circulation … qui vient couronner le tout. Ce qui … n'arrange rien !...
Le DIPTEROCARPUS ALATUS ROXB. EX G. DON et la signification de son nom.
Le mot ''DIPTEROCARPUS'' est formé de deux vocables, ''diptéro'' et ''carpus''.
Le premier ''diptéro'' vient du latin ''dipteros'' qui lui-même vient du grec ancien ''δίπτερος'' (dipteros) et qui signifie avoir deux ailes ou ayant deux ailes, di ''δί'' (deux) ptér(o) ptéros ''πτερος'' (aile).
Le second ''carpus'' est un mot ''latinisé'' de botaniste qui vient du grec carp (i-o) – karpos (Ќαρπός) qui signifie fruit.
Or la particularité des diptérocarpus c'est d'avoir des fruits équipés de … deux ailes !...
Le mot ''ALATUS '' est un mot latin qui signifie avoir des ailes. Mais cette fois les ailes ne concernent plus le fruit, mais la manière dont les feuilles, des feuilles décurrentes, (*) partent de leur tige.
(*) Les feuilles sont dites décurrentes lorsque leur limbe se prolonge sur leur tige ou sur leur pétiole avant de s'en détacher. Elles s'insèrent alors sur leur support comme les barbes d'une plume sur leur arrête et forment ainsi des espèces d'ailes foliacées. (Voir le croquis ci-dessus).
ROXB. est la norme abréviative de William Roxburgh (1751-1815) (*) un médecin-botaniste d'origine écossaise qui a été l'un des premiers à décrire ''notre'' arbre.
Celui-ci, dès l'âge de 17 ans, après des études en médecine va trouver un emploi de chirurgien à bord des navires de la compagnie anglaise des Indes orientales, ce qui va le conduire à Madras.
Dans cette ville il va s'intéresser à la botanique et publier des articles qui vont lui valoir de se voir confier la direction du jardin botanique de Calcutta.
Le 1er volume de sa ''Flora Indica'' ou ''description des plantes de l'Inde'' paraîtra 5 ans après sa mort, en 1820 ; et en 1824 sera édité le 2ème volume de son œuvre que le Danois Nathaniel Wallich (1786-1854) aurait parfait de ses commentaires. (**)
(*) Selon les auteurs William Roxburgh naît en 1751 ou 1759. (Wikipédia le fait naître en 1759 ?) Personnellement je pense que 1751 est la bonne année.
(**) En 1809 Nathaniel Wallich devint l'assistant de Roxburgh, et en 1815 le surintendant du jardin botanique de Calcutta ; une fonction qu'il cessa d'occuper en 1846.
EX G. DON signifie qu'en son temps le botaniste écossais George Don (1798-1856) avait aussi décrit cet arbre en le nommant selon les règles de la nomenclature Linnéenne.
Mais les rédacteurs de la classification Linnéenne ont préféré ''honorer'', pour des raisons que j'ignore, William Roxburgh et non pas son compatriote George Don.
Le Diptérocarpus Alatus Roxb. ex G.Don appartient à la famille des Diptérocarpacées (Diptérocarpaceae) ; une famille de plantes dicotylédones (*) et polypétales constituée d'arbres ou d'arbustes à suc résineux ou camphré.
Cette famille a été créée par Carl Ludwig Blume (1789-1862) (**) en 1825 à partir du nom ''diptérocarpus''. Ce sont donc les individus qui ont donné leur nom à leur famille et non le contraire.
(*) La graine des plantes dicotylédones donne naissance à deux feuilles primordiales et leurs nervures sont ramifiées.
(**) Carl Ludwig Blume (1796-1862) d'origine allemande, travailla au service des Hollandais. Pour cette raison il passa une dizaine d'années à Java et étudia particulièrement la flore de cette région.
Il compte parmi les tout premiers orchidologistes. C'est lui qui, par exemple, créa le genre ''phalaenopsis'' en 1825.
Le botaniste anglais John Lindley, (1799-1865) en 1846 répertoriait 48 espèces de diptérocarpacées, en 1867 on en comptait une centaine.
Elles étaient toutes originaires des régions tropicales d'Asie et d'Océanie, sauf pour 3 ou 4 d'entre elles trouvées en Afrique. (*) Aucune n'était américaine et encore moins européenne.
Aujourd'hui cette famille compterait environ 470 espèces qui se répartiraient en 13 ou 19 genres selon les classifications.
Le genre diptérocarpus, d'après la classification NCBI se monterait à 19 espèces tandis qu'elle serait de 67 pour une autre ?!... Dans les deux nomenclatures figure le diptérocarpus alatus Roxb. ex G.Don.
(*) Il s'agit de la sous-famille des monotoïdées comprenant deux genres : monote et Marquesia.
A noter que si les botanistes se donnent la peine de différencier les espèces, les marchands de bois sont au-dessus de ces considérations. Ils s'en tiennent à une seule appellation qui est le KERUING. Or selon les espèces il y a quelques différences dont, par exemple, la teinte du bois.
Alors si vous achetez du Keruing pour du gros œuvre cela ne posera pas de problème. Mais si vous en achetez pour poser en parquet ne vous avisez pas de faire l'achat en deux fois, car il y aura 9 chances sur dix pour que le diptérocarpus du premier achat ne soit pas de la même espèce que celui du second. Pourtant on vous aura bien vendu dans les deux cas du … Keruing ou du diptérocarpus mais … sans autre précision.
Photo 1 : Le tronc d'un diptérocarpus alatus situé au Chédi Luang de Chiang-Maï.
Photo 2 : Carte décrivant l'aire géographique où poussaient toutes les variétés de diptérocarpus d'Asie.
Photo 3 : Quelques beaux troncs de diptérocarpus alatus au début de la route Chiang-Maï-Lamphun.
Le diptérocarpus alatus Roxb. ex G.Don. est un arbre qui peut atteindre jusqu'à 40 et 50 mètres de haut et avoisiner des circonférences de 4 à 5 mètres.
Ses premières branches, quand il est mature, commencent à 25/30 mètres du sol, ce qui donne de beaux fûts bien droit en forêt dense.
En forêt sèche les arbres sont plus petits de moitié, et leur fût ne mesure alors que 10 ou 15 mètres.
Dans la plupart des cas de tels arbres ont un diamètre qui dépasse le mètre.
Le type de forêt a aussi une influence sur l'écorce. Cette dernière est moyennement épaisse, écailleuse, lisse ou lenticellée en forêt dense.
Alors qu'en forêt claire l'écorce est très épaisse et crevassée.
Les feuilles du diptérocarpus alatus Roxb. ex G.Don. sont alternes et de forme ovale ou elliptique, aigues ou brièvement acuminées.
Elles mesurent entre 9 et 25 cm de long, 5 et 15 cm de large, et possèdent un pétiole de 14/15 cm.
Ce sont des feuilles coriaces et entières, d'un beau vert, presque glabres en dessous comme au dessus. Les jeunes pousses, par contre, sont recouvertes d'un léger duvet. (La première photo est une feuille d'un sujet de 2/3 ans, le duvet est très visible.)
Elles tombent mi-novembre et laissent en se détachant une cicatrice circulaire sur leur rameau.
Les fleurs du diptérocarpus alatus Roxb. ex G.Don. de couleur rose ou rouge sont plutôt grandes, odorantes, hermaphrodites mais entomophiles, c'est-à-dire fécondées par des insectes ; mais peut-être le sont-elles aussi par le biais de leurs voisines ou par autofécondation ?...
Je n'ai rien trouvé concernant ces deux dernières hypothèses qui ne sont pas à exclure.
La corolle se compose de cinq pétales libres au milieu des quels se hérissent une vingtaine d'étamines libres.
Le pistil est formé par trois carpelles fermées et concrescentes (soudées) contenant chacune deux ovules de type anatrope.
Le calice, de type gamosépale tubuleux, est découpé à son sommet en cinq lobes très inégaux. Deux de ces sépales vont se développer plus particulièrement et former au-dessus du fruit deux ailes, qui seront rigides, presque coriaces, et réticulées. Elles mesurent une quinzaine de centimètres.
A leur extrémité inférieure les sépales se réunissent sous la fleur en formant une cupule. (Genre de petite coupe comme au-dessus du gland, le fruit du chêne.)
Le fruit du diptérocarpus alatus Roxb. ex G.Don. se présente sous la forme d'un petit globule de 2 à 3 cm de diamètre. Comme il ne s'ouvre pas spontanément à maturité on dit que c'est un fruit ''indéhiscent''. Celui-ci renferme tout au plus une ou deux graines avec des cotylédons charnus et repliés.
Le bois du diptérocarpus alatus Roxb. ex G.Don. sert en construction, charpentes, menuiserie de bâtiments, meubles d'extérieur, traverses de chemin de fer, poteaux et que sais-je encore !...
En tant que ''résineux'' il a la particularité de retenir la poussière et d'être quelque peu rebelle au lustrage. Néanmoins, en France, il est utilisé pour fabriquer … du parquet d'intérieur ?!...
Les préoccupations des marchands de bois ne sont pas tout à fait celles des ménagères !... dommage ou tant pis pour elles !...
La résine du diptérocarpus alatus Roxb. ex G.Don. est aussi recherchée que son bois car elle est utilisée dans divers secteur de l'industrie.
Un arbre produirait environ entre 20 à 30 litres par an d'olé-résine.
Cette exsudation est recueillie en incisant les arbres vers la fin de la saison sèche. Lorsqu'elle est au repos elle se sépare d'elle-même en deux couches.
Une couche claire et liquide destinée principalement à l'industrie pharmaceutique pour la fabrication de baume (Baume de Gurjun) (*) parfums, savons et autres produits du même genre.
Une couche plus épaisse qui est connue sous le nom de ''wood guard'' ou ''huile de bois''. Ce second produit est utilisé comme stabilisant dans les peintures, vernis, laques, et entre dans la composition de pâtes à calfeutrer des bateaux ou imperméabiliser tout ce qui a besoin de l'être.
Autrefois elle servait aux indigènes pour s'éclairer et entrait dans la fabrication de leurs torches.
(*) Là encore ce baume variait selon l'espèce du diptérocarpus.
Naguère à cause de saignées ''sauvages'' nombre de ces arbres passaient de vie à trépas, car ces blessures attiraient certains insectes dont les principaux prédateurs de ces arbres. Ces pratiques d'un autre temps ( ?) seraient aujourd'hui interdites ?!...
Petite pharmacopée du diptérocarpus alatus Roxb. ex G.Don.
Son écorce est considérée comme tonique et dépurative. Elle serait prescrite pour lutter contre les rhumatismes.
L'oléorésine de l'écorce est appliquée sur les plaies et les ulcères et montrerait de l'efficacité à l'encontre de la gonorrhée (blennorragie).
Son huile servait à soigner les affections dermiques. Mêlée à de l'eau elle se révélerait un excellent remède contre la toux, les problèmes urinaires et les dysfonctionnements du foie.
Le petit plus :
Le Lanna compte de nombreuses espèces de diptérocarpus.
Ainsi du côté de la ville de Paï (ปาย) et du Doï Suthep (ดอยสุเทพ) il y a beaucoup de ''turbinatus'' ou Yang-dègne (ยางแดง) et de ''costatus'' ou Yang-Paï (ยางปาย) entre autres variétés.
A noter que le nom thaï des diptérocarpus se réfère à la résine (Yang) (ยาง) alors ils sont parfois appelés ''arbre à caoutchouc'' (Tone Yang) (ต้นยาง) ce qui donne des confusions avec les hévéas qui sont des arbres à caoutchouc mais … qui n'ont rien à voir avec … les diptérocarpus.
Ainsi dans le sud de la Thaïlande les plantations de caoutchouc sont constituées de ''brasiliensis'' une espèce d'hévéas, introduite (Hévéa brasiliensis Müll. Arg.). Elle vient du Brésil, (Amazonie-Pérou) comme son nom l'indique, et que les Thaïs appellent … Yang-Para (ยางปารา) ou plus couramment … Tone Yang (ต้นยาง) !...
Donc les Yang-Na (ยางนา) (diptérocarpus Alatus Roxb ex G.Don) qui sont aussi des Tone Yang (ต้นยาง) n'ont aucun lien de parenté avec les Yang-Para (ยางปารา) (Hévéa brasiliensis Müll. Arg.) que les Thaïs appellent aussi, je le rappelle … Tone Yang (ต้นยาง) !...
Pas simple hein ?... Il y a de quoi perdre son latin !...
Pour terminer avec le Yang-Na, (ยางนา) c'est-à-dire le diptérocarpus Alatus, l'un ou le plus grand de Thaïlande se trouverait dans la province de Surat Thani (สุราษฎร์ธานี) et plus précisément près du village de Ban Tai (บ้านใต้) dans l'île de Pha Ngan (Koh Pha Ngan) (เกาะพะงัน). Ce centenaire aurait une circonférence d'environ … 14 mètres ?!...
Si vous voulez en savoir encore un peu plus sur le diptérocarpus alatus Roxb. ex G. Don allez feuilleter, entre autres, les revues ''Bois et forêt des tropiques'' sur ...
A découvrir aussi
- AGATI A FLEURS ECARLATES (L’)
- TECK (Le) – (TEACK) – ต้นสัก (TONE SAK)
- ALSTONIA SCHOLARIS (L) R.Br (L’)
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 315 autres membres