MerveilleuseChiang-Mai

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GMELINA PHILIPPENSIS (Le)

GMELINA PHILIPPENSIS (Le)
GMELINA PHILIPPENSIS (Le) :

GMELINA PHILIPPENSIS (Le)

Au Lanna : Ton-Mèo (ต้นแมว) (l’arbre à queues de chat) -Tchogn-Mèo (ช้องแมว) () – Khao-Mèo (คาวแมว) () – Jign-djay (จิงจาย) () – Yong-Kanoun’ (ยองขนุน) ()

Ailleurs : Yemane (Bir.)

 

Nom botanique : GMELINA PHILIPPENSIS Cham.

Synonymes :

 

 Gmelina est une latinisation d’un nom de famille allemand, celle des Gmelin, (Ghmé-lin) dont les membres étaient médecins et naturalistes de père en fils, tout du moins pour dix-sept d’entre eux.  La ville de Tubingue (Tübingen) en Bade-Wurtemberg fut leur berceau natal.

Cependant c’est au second fils de la seconde génération, Johann-Georg Gmelin, (1709-1755) (*) que le Suédois Carl von Linné (1707-1778) dédia le genre ‘’gmelina‘’. Un genre qui à l’époque fut classé dans les pyrenacées.

Johann-Georg Gmelin pendant près de dix ans (1733-1743) explora la Sibérie pour répertorier sa flore et sa faune, étudier les us et coutumes des habitants, et procéder à des relevés géographiques. 

 

Philippensis fait référence aux îles Philippines.

 

Cham est la norme abréviative de Ludolf Karl Adalbert von Chamisso de Boncourt (1781-1838) un écrivain, poète et naturaliste Allemand d’origine française qui fut le conservateur du Musée d’histoire naturelle de Berlin-Dahlem.

Ce fut pour fuir la révolution que ses parents allèrent s’établir en Allemagne. Le nom de cet homme s’écrit aussi Louis Charles Adelaïde Chamisseau de Boncourt.

(*)Johann-Georg Gmelin, (1709-1755) est le second fils de Johann-Georg Gmelin. (1674-1728) Il ne faut surtout pas les confondre. Il a aussi un peintre, Italien pour les uns et Allemand pour les autres, du nom de Johann-Georg Gmelin. (1810-1854)  

  

Cet arbuste appartient à la famille des verbénaceae ou verbénacées. (*) Elle compte  3.000 espèces classées en 90 genres dont les gmelina qui représentent  49 espèces … pour le moment.

Il y a les gmelina annamensis, asiatica, chinensis, evoluta, javanica, misoolensis, neocaledonica, papouana, philippensis et philippensis f. colorata, salomonensis … entre autres ; que des noms qui fleurent bon l’Asie tropicale et les îles du Pacifique !... 

 

 (*) Verbénacée vient du mot verveine qui est la plante emblématique de cette famille. Verveine en latin se déclinait par verbene, verbena, d’où la déclinaison verbénaceae.

Autrefois la verveine était considérée comme une plante aux effets magiques. Entre autres, les druides d’abord, et les sorciers du moyen âge ensuite, la mêlaient à leurs préparations, dont les philtres que les dits sorciers présentaient comme aphrodisiaques. 

(*) La classification APG (Phylogénétique) apparente le genre gmelina au genre vitex et les classe dans la famille des lamiaceae ou lamiacées. Alors selon la classification choisie les gmelina sont tantôt de la famille des verbénacées et tantôt de celle des Lamiacées. 

 

 





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